Il y a 80 ans, le génocide ukrainien fabriqué par les psychopathes qui nous gouvernent
(Source : Youtube, trad. jsf)
La famine de 1932-1933
Partie 1 : Ukrainisation
En 1927, l’Ukraine a réintroduit la culture et le langage ukrainien dans les villes qui parlaient le russe.
Partie 2 : L’influence soviétique
La collectivisation de l’agriculture est devenue vitale pour les plans de rapide industrialisation de Joseph Staline.
De la propagande pour la collectivisation s’est répandue en Union Soviétique.
« Nous appuyons la politique du Parti ! », « Camarade, rejoins-nous au kolkhoze ! », « Allons exécuter les plans de grandes ouvres », « Sème des graines de haute qualité et tu auras une grande récolte », « Voici comment ce sera à la fin du plan de cinq ans », « Va en première ligne de la Brigade de Choc Soviétique de l’ensemencement », « Fermière Collective Heureuse ».
La collectivisation s’est rapidement développée. Cependant, les paysans ukrainiens se sont mis à l’abandonner.
Les soviétiques se sont mis à augmenter la pression contre ces « kulaks ».
« 100 pour cent des habitants du village Komsomol doivent rejoindre la ferme collective », « Les ennemis du plan de cinq ans », « Jette les Kulaks hors de ta route, ce sont les ennemis jurés de la collectivisation », « Jette les Kulaks hors des fermes collectives », « Nous châtierons le Kulak paresseux », « Expulse le Kulak de la ferme collective », « Pour un Moscou socialiste », « Détruisons les Kulaks en tant que classe ».
En 1931, les gardes rouges commençèrent à s’acapparer des récoltes, détruire les villages, et massacrer les paysans pour appliquer la collectivisation.
Partie 3 : La Mortelle Famine
Les paysans ukrainiens se sont vengés des forces soviétiques en détruisant des portions de leurs propres récolte et bétail. Dès 1932-1933, les Gardes Rouges Soviétiques s’emparaient des récoltes et de l’équipement agricole ukrainien. Sans nourriture ni équipement agricole, les gens commençaient à mourir de faim.
En 1932, cette lettre fut écrite à K. Riabokin, un professeur d’université à Kharkiv, par sa nièce Zina :
« S’il te plait, Tonton, emmène moi à Kharkiv. »
« Nous n’avons ni pain ni rien d’autre à manger »
« Papa est complètement épuisé par la faim et est couché sur le banc, incapable d’être sur pieds. »
« Maman est aveugle à cause de la faim et ne peut pas voir du tout. Je dois donc la guider lorsqu’elle doit sortir. »
« Tonton, s’il te plait, emmène moi à Kharkiv, car moi, aussi, vais mourir de faim. »
« S’il te plait emmène moi, s’il te plait. Je suis encore jeune et j’aimerais tant vivre un moment. Ici je vais sans doute mourir, car tout le monde meurt… »
La famine a conduit certains aux actes de désespoir les plus horribles.
Volodymyr Pianov fut témoin d’un tel acte :
« Notre voisin a tué sa femme, a démembré son corps et on le vit préparer une soupe d’elle… »
… certains kidnappaient et mangeaient même les enfants.
En 1933, 25,000 personnes mourraient tous les jours.
Un quart de la population ukrainienne fut éliminée en à peine deux ans.
Partie 4 : Souvenirs Douloureux
Les gens ont finalement trouvé des moyens de faire face au souvenir de la famine.
C’est seulement à la l’Indépendance Ukrainienne en 1991 que les souvenirs purent être évoqués en public.
Jusqu’à 10 millions d’ukrainiens ont péri d’une mort horrible en 1932-1933. Cette famine est mal connue hors d’Ukraine.
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